Ferayous

Formule musicale et visuelle pour 5 musiciens et 1 dessinateur sous forme d’orchestre de chambre

Une musik écrite sur partitions pour ferrailles, moteurs et autres outils …

Un instrumentarium étrange : un gamelan urbain (scies circulaires, bouteilles d’acétylène, bouteilles de gaz, glockenspiel, covers crops, extincteurs, nombreux gongs, métallophones de chantier…)

Langages inventés, une matière sonore vocale surprenante

Dessins projetés en temps direct

Une vraie écriture contemporaine … d’époK

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Distribution

Roland Bourbon musicien Sébastien Capazza musicien
Frédérick Cazaux musicien Jean-Marie Nadaud musicien
Patricia Capdevielle voix Alfred dessinateur
Christophe Turpault lumières Xavier Fernique son
David Dours vidéo

 

Extraits musicaux

 

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Note d’intention

« Au tout début était le chemin Labarde à Bacalan … résonance !!!

Les Manouches sous le pont d’Aquitaine jouent à la pétanque … Balancent des kilos de ferrailles sur des enjeux financiers à trois francs… Ici la reconnaissance et l’Honneur se jouent à la guitare Flamenco (sauce Manuch) et à la pétanque… On joue entre cousins … La Famille, les cousins Férayous… Ici, que des cousins, donc une seule Famille… Férayous !!!

Toute ma jeunesse sonnera donc au son de guitares désaccordées et de Boules qui s’entrechoquent, frappent le sol … le tout sur fond de mobylettes trafiquées et puissantes bagnoles…

Plus tard ce sera Jacky Craissac qui me donnera une autre écoute musicale de la ferraille avec ses œuvres musicales surprenantes … à cette même époque, je découvre la liberté des batteurs de free jazz américains qui drivent sur de vieilles cymbales (jazz ride K Zildjan) cette musique aux harmonies difficiles …

Ça y est en ce qui concerne la musique je sais ce que j’aime… C’est décidé, je vais même en faire mon « métier»…

Je jouerai donc à la Ferraille … je serai Férayous à ma manière à moi. Le métal sera omniprésent dans mon œuvre artistique… Avec Jac Berrocal… Orlando Furioso de la Cie Fracas… Le « Vulcain » de l’orchestre Battaglia… Michel Lecœur, sculpteur sur ferraille deviendra mon ami… hasard ?

Cette Ferraille dissonante je veux la faire chanter, sonner, sous toutes ses formes…

Frapper ou caresser le métal le plus prestigieux (gongs, cymbales, métallophones, gamelans …) mais aussi le simple outil, cette plaque de fer la plus anodine…

Cette Ferraille je veux la raconter en musique, en histoire, en image, en dessin !!!

A la toute fin sera cette scène de spectacle … résonance !!! »

Roland Bourbon

 

« Milieu des années 70, quartier Kléber, la bande rivale de celle de Bacalan, la radio à fond, le football… L’effervescence du cours de l’Yser.

Mon éducation me fait confondre l’Espagne et le Mexique, à tel point que je n’apprends que récemment que la coupe du monde de 1982 se passait en Espagne et non au Mexique…

J’écoute les chants des indiens du Mexique, je découvre les musiques américaines, notamment le free jazz d’Albert Ayler, de Coltrane… Je suis transporté.

Je cherche les musiques répétitives, je cherche les musiques traditionnelles et je découvre les gamelans Indonésiens. Je suis transporté.

Alors je découpe des extincteurs et autres bouteilles de gaz afin d’étendre la création FERAYOUS déjà bien ancrée en Roland Bourbon. Je suis transporté. »

Sébastien Capazza

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De ces souvenirs, de ces expériences et expérimentations naît l’envie d’un spectacle dédié à la ferraille, en hommage aux « ferayous ».

Une idée simple, un instrumentarium fait de gongs, de métallophones, de scie musicale, de saxophone, de gamelans, mais aussi d’extincteurs, de lames de scies, de cover crops (lames de déchaumeuses agricoles), de bouteilles d’acétylène… Le décor est posé : l’ampleur de la ferraille, brillante ou rouillée, suspendue sur toute la scène offre à elle-seule un visuel magnifique…

Pour faire sonner ces ferrailles, des partitions écrites spécifiquement pour chaque instrument, pour en faire ressortir toutes ses propriétés musicales et harmonique, par des jeux de frappés, frottés, notes en résonnances ou au contraires étouffées…

Pour jouer ces partitions, quatre musiciens, se déplaçant sur scène d’instrument en instrument au fil du spectacle, et une chanteuse, dont la voix est utilisée comme instrument, pour offrir un répertoire d’une quinzaine de musiques aussi originales que sensibles…

Pour raconter l’histoire, sans jamais recourir au texte, un dessinateur utilise en direct plusieurs techniques, différents moyens de projections, sur divers supports, tout ceci intégré à l’instrumentarium…

Pour laisser place à l’imaginaire, une scénographie et un éclairage épurés, légers…

Ferayous, un spectacle qui nous embarque à travers la musique et l’image dans des souvenirs de ferrailles…

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